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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 20:28

Objet : Vœu de solidarité avec les défenseurs du droit à l’eau

 

Monsieur le Maire expose :

A la fin des années 1990, la revendication du droit humain à l’eau est apparue comme l’alternative à la marchandisation et à la privatisation de l’eau dans le monde. En France, cette idée a été portée par Danielle Mitterrand et la Fondation France Libertés.

En 2008, la Coordination Eau Ile-de-France a été créée pour agir en faveur du droit humain à l’eau, de la gestion publique de l’eau, d’une place des usagers citoyens au cœur des décisions et de la préservation de la ressource.

Le 28 juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu le droit humain fondamental à l’eau et à l’assainissement.

En avril 2013, la loi dite Brottes a interdit les coupures d’eau pour impayés, dans les résidences principales, tout au long de l’année et sans conditions de ressources.

Après la parution du décret d’application de la loi Brottes en février 2014, la Coordination Eau Ile-de-France publie l’information sur son site web. Rapidement de nombreux témoignages et appels à l’aide affluent. La Coordination se fait épauler par la Fondation France Libertés dans le combat qui s’amorce. Un formulaire est mis en place sur les sites web des deux organisations pour recueillir les témoignages et aider les personnes en difficulté.

En trois ans, les deux organisations ont recueilli plus de 1300 témoignages de coupures d’eau et de réduction de débit. Elles ont eu gain de cause en justice, du Tribunal d’Instance au Conseil Constitutionnel qui a validé l’interdiction des coupures d’eau. Toutes les décisions de justice confirment l’interdiction des coupures d’eau et des réductions de débit.

La plupart des entreprises, publiques comme la Noréade ou privées comme Suez, ont cessé les coupures d'eau, après avoir été condamnées par les tribunaux. Veolia qui a subi 4 condamnations de notre part et plusieurs autres de la part d'associations locales en province, continue à ignorer la loi. En mars 2017, les deux organisations ont à nouveau assigné par deux fois la multinationale au tribunal.

Les deux organisations ont également encouragé les collectivités locales à refuser les avenants à leur contrat de délégation de service public proposé par Veolia. Ils comportent parfois des dispositions illégales, telles que les réductions de débit, et de nouvelles ponctions financières pour les collectivités et pour les usagers.

Veolia veut faire taire les défenseurs du droit à l’eau.

Ayant échoué sur tous les terrains légaux, Veolia tente une nouvelle manœuvre : faire taire les défenseurs du droit à l’eau en engageant des poursuites en diffamation contre les dirigeants des deux organisations. Veolia a déposé 4 plaintes contre le directeur de la Fondation France Libertés et le directeur de la Coordination Eau Ile-de-France. Cette attaque s’en prend aux personnes physiques qui composent les associations. C’est une agression méthodique, en cascade, avec quatre assignations différentes qui recoupent pourtant les mêmes accusations.

 

Veolia choisit ainsi de se battre sur le terrain de la liberté d’expression, avec un objectif clair : épuiser financièrement les associations et les détourner de leurs missions habituelles. C’est pourquoi elles ont un besoin impératif du soutien des citoyen-nes et des collectivités.

 

LE CONSEIL MUNICIPAL

Entendu l’exposé de Monsieur le Maire,

Après en avoir délibéré,

DECIDE par 31 voix pour et 1 voix contre d’exprimer son soutien aux défenseurs du droit humain à l’eau.

  • de demander au PDG de Veolia, d’abandonner les poursuites à l’encontre du directeur de la Fondation France Libertés et du directeur de la Coordination Eau Île-de-France et d’appliquer la loi et de renoncer aux coupures d’eau et aux réductions de débit.

Le Conseil municipal de Limay s’engage à attribuer une subvention exceptionnelle pour les deux associations pour les aider à faire face.

FAIT ET DELIBERE EN SEANCE PUBLIQUE, les jours, mois et ans susdits et ont signé les membres présents.

Le Maire,

E. ROULOT

Le 31 mai 2017.

 

 

 

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:46

L'Assemblée Générale de l'AREP-VS aura lieu :

Vendredi 24 février 2017 à 20 h 30 à la Salle SRV aux Mureaux.

(Avenue Paul Raoult - au pied de la tour située face à la gare des Mureaux).

Odj :

- Rapport moral, orientation des actions.

- Rapport financier, cotisations.

- Renouvellement du Bureau

- Questions diverses.

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 16:13

Du refus de certains distributeurs de se plier à la loi Brottes

Les distributeurs d'eau cherchent régulièrement à faire face aux impayés en coupant l'eau des usagers. Outre qu'il s'agit là d'un chantage honteux concernant un bien vital, c'est également une pratique illégale depuis maintenant deux ans.

Les coupures d'eau se chiffrent, aujourd'hui encore, à des milliers sur tout le territoire français. Aucune multinationale ne donne de chiffres précis, qu'il s'agisse des coupures ou du nombre d'impayés et de leurs impacts sur leur chiffre d'affaires. Le seul chiffre avancé concernant le deuxième point est celui de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA), qui évoque un taux d'impayés de 1,18 % en 2010, soit environ 280 000 abonnés avec impayés sur 23,6 millions d’abonnés en France, une goutte d'eau dans un océan !


Couper l'eau à un ménage n'est pas anodin et a de grandes répercussions sur la vie du foyer

Couper l'eau, c'est priver ces foyers d'accès aux sanitaires, à l'eau chaude et au chauffage. C'est les obliger à empiler les bidons dans les cuisines, à aller réclamer aux voisins, à la famille un accès à une douche, à des toilettes, se rendre dans les cimetières, seuls points d'eau public accessible… Tout cela pour des dettes souvent dérisoires. En fonction des témoignages, les sommes réclamées vont de 21 euros à plusieurs milliers.

Souvent, les victimes de coupures d'eau voient opposer à leurs protestations des conseils risibles du service client des multinationales, comme cette femme à laquelle l'agent d'une multinationale suggère d'"acheter des lingettes pour nettoyer ses enfants". Parfois, les cas s'enlisent, les multinationales de l'eau sachant très bien manier les pénalités de retard et les frais de coupures. Les dettes initiales s'alourdissent et les privations d'eau se pérennisent. Certaines personnes ont été privées d'eau pendant plusieurs années, d'autres contraintes de louer un nouveau logement alors qu'elles sont propriétaires de leur domicile pour avoir l'eau.

Couper l'eau est d'une violence inouïe, c'est la privation d'un bien vital, qu'une dette ne peut en aucun cas justifier, malgré cela, les distributeurs d'eau continuent à la pratiquer. Pourtant, cela fait plus de deux ans et demi que la loi interdit cette pratique.


Pourquoi alors les distributeurs d'eau persistent ?
La loi est pourtant claire depuis la modification de l'article L. 115-3 du CASF par la loi Brottes n° 2013-312 du 15 avril 2013

Si certains, comme Suez ou le petit nombre de régies publiques qui pratiquaient les coupures, ont mis fin à ce dispositif, d'autres n'abandonnent pas, comme Veolia ou Saur. Dans les nombreux procès intentés par des usagers, avec le soutien d'organisations comme la Coordination Eau Île-de-France ou de la Fondation France Liberté, les distributeurs ont toujours été condamnés par les tribunaux. Leur argument pour justifier les coupures d'eau, se plaçait dans le domaine de la mauvaise foi des usagers et de la coupure d'eau comme seul moyen réellement efficace pour recouvrer leurs créances. Or, d'autres moyens existent pour les distributeurs. Ces derniers ont des services juridiques importants, qui peuvent mettre en place les dispositifs de recouvrement de créances pouvant aller jusqu'à la saisie directe sur salaire ou sur compte bancaire. Mais ces méthodes épargnent évidemment les personnes non solvables… Ceci explique-t-il cela ?

Les distributeurs, après avoir été condamnés plus d'une quinzaine de fois par les tribunaux suite à des coupures d'eau, cherchent maintenant à l'emporter sur le terrain des réductions de débit, ou lentillage. Cette pratique consiste à placer une lentille dans les tuyaux pour réduire le débit d'eau. Selon les distributeurs, il ne s'agit pas là d'une coupure puisque l'eau coule toujours. Néanmoins, le plus souvent, l'eau s'écoule si lentement que la douche est inutilisable, idem pour les toilettes.

Là encore les multinationales de l'eau cherchent la faille dans la rédaction de la loi Brottes pour poursuivre cette pratique. La pratique permet aux distributeurs d'engranger de nouveaux profits, puisque bien souvent ils facturent la pastille et sa pose. Et l'usager, encore une fois, voit sa dette initiale doubler voire tripler.

Les tribunaux amenés à juger de ces cas de réductions ont jusqu'à maintenant débouté les entreprises de distribution. Le juge reconnaît en effet que cette pratique est une atteinte au droit à un logement décent. La Cour d’appel de Limoges vient de confirmer un jugement en première instance du 6 janvier 2016 (Chambre civile de la Cour d’appel de Limoges, arrêt du 15 septembre 2016, SAS Saur contre Madame …, Fondation France Libertés, Association Coordination Eau Île-de-France). Manon GIRI - Coordination Eau Île-de-France

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 10:36

Présents :

  • Jean-Claude OLIVA, Directeur de la Coordination Eau île de France, Président de Eau Bien Commun-France.
  • Maurice MARTIN, ex-Président de l'AREP-CAMY, membre du CA de la Coordination Eau IDF.
  • Jacques SAVIGNY, ex-Secrétaire de l'AREP-CAMY, devenu secrétaire de l'AREP-VS,
  • Philippe MOREAU, ex-Trésorier de l'AREP-CAMY
  • Marie DOLEZ, de l'ex-AREP-CAMY
  • Salah ANOUAR, de l'ex-Eau Val de Seine (Poissy)
  • Dominique PELEGRIN présidente de l'AVL3C (Contre les carrières dans le Vexin),
  • Martine TELLIER, membre de la SMIGERMA et conseillère municipale Brueil en Vexin
  • Michel MALLET ex « Les MUR’Eau »
  • Marie Pierre CHEVRIER ex secrétaire de « Les MUR’Eau »
  • Alain MENNESSIER ex « Les MUR’Eau »
  • Christophe MOREAU ex trésorier de « Les MUR’Eau »
  • Anne Marie ROCHON ex porte-parole de« Les MUR’Eau »
  • Daniel VITTER ex président de « Les MUR’Eau »

La Coordination EAU Ile de France

Jean Claude OLIVA, Directeur de la Coordination Eau île de France, a présenté le bilan de l’action de la coordination :

  1. La bataille avec France libertés contre les coupures d'eau pour que la loi soit appliquée. Veolia continue les coupures d'eau !!! Avec les retombées médiatiques des actions en justice gagnées, les consommateurs reprennent courage et la pleine conscience de leurs droits. Ce combat sur le droit à l'eau et à l'assainissement s’est concrétisé dans le vote d’une loi (loi Brottes) qui garantit l’accès à l'eau et à l'assainissement, comme biens publics indispensables à la vie.
  2. La campagne menée sur le climat avec la COP 21 avec l’organisation d'une expo eau et climat. Peu de possibilité d'action sur CO2, mais effet des actions sur l'eau et sur le climat avec la COP 22 qui se tiendra à Marrakech, pays en stress hydrique.
  3. L’exigence de la gestion publique de l'eau, avec des opportunités et des menaces liées à la réforme territoriale entrée en vigueur au 1er janvier 2016 qui fait passer la compétence Eau –Assainissement de la commune vers les établissements publics territoriaux nouvellement créés. Sont concernés : EPT12 (val de Marne, Est ensemble et Plaine commune)
  4. La mise en place d’un partenariat avec la régie Eau de Paris, qui apporte son appui et son expertise technique avec le poids politique de la capitale. Par exemple pour la régie d’eau des lacs de l'Essonne. Lors des dernières municipales, la droite au pouvoir a décidé de s’approvisionner auprès de Suez. En conséquence : les usagers vont payer deux fois : l’amortissement des travaux de raccordement à Eau de Paris et ceux de l'usine de traitement de Suez. Eau de Paris a attaqué cette délibération.
  5. Autre action : travailler à renforcer la capacité des citoyens à agir par l'éducation populaire et les initiatives locales. Un travail de cartographie des modes de gestion de l'eau avec carte des Yvelines est entrepris. Cet outil important permettra de visualiser et d'élaborer ensemble d'autres scénarios de développement du service public de l'eau.
  6. Enfin, la Coordination met en œuvre des formations répondant à des besoins exprimés par des militants et des élus. Nous bénéficions de notre intégration dans l’association « Eau bien commun – France » afin de mutualiser les outils et les compétences.

Notre rencontre avec Jean Luc Santini, vice-président de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O)

Maurice MARTIN fait part de la rencontre avec Jean Luc SANTINI, vice-président de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise. Ce dernier a la responsabilité de l’Eau et de l’Assainissement pour les 73 communes.

  1. Nous lui avons demandé un état de la situation de la gestion dans les différentes communes (régie communale, délégation de service public et les dates d’échéance des contrats). Il ne connait pas la situation actuelle et a commandé un audit. Il nous en communiquera les résultats.
  2. Il nous a indiqué sa volonté de maintenir le statu quo pour les quatre années de mandat restant. Par contre, il veut dégager une perspective politique à long terme pour arriver à un prix unique de l’eau. Nous avons exprimé notre détermination à agir pour une baisse du prix de l’eau sur Bouafle et Chapet (aujourd’hui à 6 € le m3)
  3. Nous voulons voir généraliser la situation de Limay qui possède une vraie régie. Leur expérience leur permet d’assurer depuis le début de l’année la gratuité des premiers m3. M. SANTINI nous a certifié s'appuyer sur l’expérience de Limay. Il se donne dix à quinze ans pour obtenir une gestion commune et un prix unique sur l’ensemble du territoire.
  4. Nous lui avons demandé de pouvoir disposer d’une tribune libre dans la publication de GPSO afin d’informer la population sur la Loi Brottes. Il nous a répondu qu’à sa connaissance, il n’y aurait pas de journal de GPSO.
  5. Nous avons abordé la question des immeubles pour lesquels le tarif réduit pour les 49 premiers M3 ne s’applique que pour 100 à 150 familles. Nous demandons d’appliquer le même tarif que pour les pavillons
  6. Nous lui demandons d’être attentif à l’application de la loi, notamment sur le fait que le relevé des compteurs doit être gratuit et non délégué à un tiers comme à Mantes la Jolie, où les bailleurs et les syndics de copropriétés refacturent le coût des relevés. Ce qui milite pour notre demande d'information auprès du public.
  7. Nous avons ensuite demandé la création d’un Conseil des Usagers ou d’un observatoire de l'eau comme à Paris. Jean Luc SANTINI cherche d’abord à créer une commission avec les élus qui avaient en charge les dossiers Eau et Assainissement dans les communes, ensuite les associations de consommateurs pourraient être interlocuteurs dans cette commission.
  8. Nous avons aussi évoqué les captages de Flins appartenant à la ville de Paris. C’est une source d’approvisionnement qui pourrait être moins onéreuse. A priori, celle-ci refuse de les céder à un tiers qui pourrait ensuite les confier à un concurrent privé.

Qualité de l’Eau produite à Meulan

Mme Dominique PELEGRIN, responsable d’Association AVL3C Vexin zone 109 de lutte contre l’extension de la carrière de Calcia, attire notre attention sur deux dangers qui menacent l’alimentation en eau de la ville et des villages desservis par l’usine VEOLIA de Meulan :

  1. Le captage des eaux de la Moncient risque d'être asséché par le projet de carrière. Une étude hydrologique l’a mis en évidence à l'occasion de l'enquête publique. C'est la pérennité des ressources en eau qu'il s'agit de préserver !
  2. La qualité de l’eau est en jeu car les carrières touchent le bassin versant de la Montcient.

Elle nous alerte sur les conséquences cachées de l'interconnexion des réseaux d’approvisionnement, par exemple en Seine et Marne en raison de l’existence de vieux captages pollués. Cette solution proposée vise ici à diluer la pollution sans améliorer la ressource. Ce qui ne fait que retarder la dégradation pour tous.

Actions immédiates proposées pour AREP Val de Seine :

1°) Rencontrer les différents groupes politique de GPSO pour formuler nos revendications et échanger sur leur positionnement.

2°) Agir dès la rentrée de septembre sur la baisse du prix de l’eau à Chapet et Bouafle en organisant une réunion avec les habitants.

3°) Publier un communiqué de presse sur la nouvelle association et informer les familles sur leurs droits, notamment l’interdiction des coupures ou diminutions de la distribution de l’eau.

4°) La coordination « Eau Ile de France » mène une recherche – action (PICRI financé par la région Île de France) avec Kevin de la CROIX (chercheur au labo de géologie de l'université de Nanterre) : il élabore une cartographie des modes de gestion de l’eau et un annuaire des associations qui interviennent sur l'eau en Île de France.

5°) Prévoir une initiative publique « Assises des régies à GPSO ? ». Journée à bâtir avec Djamel NEDJAR Maire-adjoint chargé de l'eau à Limay.

UFC QUE CHOISIR avait fait déjà une première étude de coûts en Yvelines

Création de l’AREP – Vallée de la Seine

Dans le cadre de la réforme territoriale et du transfert des compétences dans le domaine de la gestion de l’eau, des communes vers la Communauté Urbaine GPSO, nous décidons, à l’unanimité des membres présents, le regroupement des deux associations « AREP – CAMY » et « Les Mur’Eau » en une seule qui s’appelle désormais « Association pour le Retour de l’Eau en Régie Publique dans la Vallée de la Seine ».

Nous proposons la création d’un nouveau bureau

Président : Daniel Vitter

Vice président : Maurice Martin (membre du CA de la Coordination Eau IDF)

Secrétaire : Jacques Savigny

Secrétaire-adjoint : Marie Pierre Chevrier

Trésorier : Christophe Moreau

Autres membres du bureau

Anne Marie Rochon

Michel Mallet

Alain Menessier

Salah Anouar

Le bureau est élu à l’unanimité des membres présents.

De même, nous décidons du regroupement des fonds sur un seul compte bancaire.

Notre adresse : AREP - VS, Agora, 254 Bd du Maréchal Juin. 78200 Mantes la jolie.

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 10:14

Une Assemblée Générale constitutive de l'Association pour le Retour de l'Eau en régie Publique dans la Vallée de la Seine (AREP-VS) aura lieu :

Mardi 7 juin 2016 à 20 h 30
Salle de réunions
24/26 rue Toulouse-Lautrec
Les Mureaux (78).
(quartier du collège Paul Verlaine)

Voir document ci-dessous.

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 10:53

Pour s’adapter à la mise en place de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPSO) à qui la gestion de l’eau et de l’assainissement sera déléguée au 1er janvier 2017, les Associations qui combattent pour le retour de l’eau en régie publique (Eau Val de Seine – Poissy, Les Mur’Eau, AREP-CAMY) ont décidé de fusionner en une seule : AREP-Val de Seine, affiliée à la Coordination Eau île de France et à la Coordination Nationale Eau Bien Commun – France.

Le combat mené par nos associations a permis d’obtenir des résultats importants pour la préservation de la ressource, la protection des consommateurs et la baisse des tarifs, même si l’objectif d’obtenir un retour de la distribution de l’eau potable et de l’assainissement en régie publique (à l’exemple de celle de Limay-Guitrancourt) n’a pas encore été atteint.

Quelques exemples :

  • La loi Brottes, considérant que l’eau est un besoin vital et non pas une « marchandise », interdit désormais les coupures d’eau quel que soit le motif. Les multinationales du secteur (Veolia, Suez, la SAUR…) ont été condamnées par la justice pour avoir effectué des coupures illégales.
  • La loi Warsmann, limite à deux fois la consommation moyenne habituelle, ce qui est exigible par le distributeur en cas de fuite après compteur.
  • Grâce aux combats de nos Associations, en 2011, une baisse de 65 % de l’abonnement et de 18 % de la facture a été obtenue dans la Communauté d’Agglomération de Mantes. A Poissy, le prix de l’eau a baissé de 10 %. Aux Mureaux, le prix est l’un des plus faibles de la Vallée de la Seine.

Mais il reste des combats à poursuivre : certaines communes (Bouafle, Chapet, des petites communes du Vexin…) ont des prix exorbitants, les tarifs préférentiels des premiers m3 ne sont pas appliqués dans les immeubles collectifs anciens qui ne disposent que d’un seul compteur, le relevé des compteurs qui devrait s’effectuer gratuitement par les syndics ou les délégataires est parfois facturé à des tarifs inadmissibles…

Enfin, pour qu’une harmonisation des tarifs et du mode de gestion s’applique à l’ensemble des communes du GPSO, nous revendiquons la création d’une vaste régie publique à l’échelle de la nouvelle Communauté Urbaine, comme ce qui s’est fait à Paris en 2010 et dans une bonne centaine de Communautés Urbaines depuis quelques années (Montpellier, Nice, Saint Malo…).

Vous habitez une des 73 communes de la Vallée de la Seine ? Vous êtes concernés.

Aidez-nous à mener et à poursuivre le combat pour une eau de qualité, au juste prix, fournie et gérée par un service public qui n’a pas de dividendes à verser à ses actionnaires et qui peut tout réinvestir dans l’amélioration des réseaux, l’économie de la ressource, la lutte contre les pollutions.

Rejoignez-nous.

Adhérez à l’AREP-Vallée de la Seine.

Nom : ……………………………,………….. Prénom : ……………………..

E-Mail : ……………………………..…@………………………………………………………

Adresse : …………………………………………………………………………………………………………………………

…...…………………………………………………………….………………………………………………………………….

Cotisation (5 € minimum) : …………… €

A adresser à AREP - CAMY, Agora, 254 Bd du Maréchal Juin. 78200 Mantes la jolie.

Chèque à l’ordre de AREP-CAMY (l’intitulé du compte n’a pas encore été modifié).

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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 07:46

Une délégation du Bureau provisoire de l’AREP-VS (Maurice MARTIN, Daniel VITTER, Jacques SAVIGNY) a été reçue à sa demande le mardi 5 avril 2016 par M. Jean-Luc SANTINI, Vice-président de la Communauté Urbaine (CU) du Grand Paris Seine et Oise (GPSO), chargé de l’eau et de l’assainissement.

Situation actuelle dans GPSO.

- La délégation a d’abord rappelé qu’elle émanait de la fusion des Associations de la Vallée de la Seine qui combattent pour le rétablissement de l’eau en régie publique, afin de s’adapter à la nouvelle Communauté Urbaine constituée depuis le 1 er janvier 2016. Elle a demandé à M. SANTINI de bien vouloir lui fournir la carte précise de la situation des 73 communes en matière de fourniture d’eau potable et d’assainissement, ainsi que les dates d’échéance des contrats et de préciser quel sera son rôle lorsque ces secteurs seront délégués à la nouvelle CU.

- M. Santini : Pour l’instant c’est le statu quo et la situation est très complexe : des syndicats intercommunaux, des régies, des DSP (Suez ou Veolia)… et cela sur des territoires qui ne se recoupent pas forcément. Et d’énormes disparités sur les prix !

Le Préfet nous a dit « Vous avez un an pour faire disparaître les syndicats ». Ceux-ci seront donc intégrés à GPSO. Les seuls syndicats qui pourront être conservés sont ceux dont le champ dépasse les limites du GPSO (et parfois même le département).

Le recensement de toutes les situations existant dans la CU demande énormément de travail administratif. Je souhaite qu’il y ait un audit général. Nous travaillons à la création d’une carte de GPSO qui fasse apparaître clairement les différentes structures et leurs chevauchements.

La situation ne sera pas « révolutionnée » dans les quatre ans du mandat, je veux une feuille de route pour les 10 à 15 ans à venir. Seule la CU est compétente en matière d’eau et d’assainissement. Les régies existantes (celle de Limay en particulier) subsisteront, mais seront intégrées à GPSO. Personne dans GPSO n’a de position dogmatique sur régie, DSP ou autre solution. La situation est très complexe, avec des contrats de DSP qui arrivent à échéance à des dates diverses.

Mon objectif serait qu’on arrive à un prix unique de l’eau (à prestations égales) dans 10 ou 15 ans et la régie municipale de Limay sera notre référence expérimentale car pour moi c’est une vraie régie malgré une certaine complexité de sa tarification.

Information des citoyens.

- La délégation demande que les citoyens-consommateurs soient informés par GPSO des dispositions légales récemment adoptées (Loi Brottes qui interdit les coupures d’eau, loi Warsmann sur les fuites, réglementation sur le relevé des compteurs, situation des abonnés des immeubles collectifs…) afin d’éviter les abus dont ils sont parfois victimes.

- M. Santini : Il n’est pas envisagé de publier un organe de communication supplémentaire qui viendrait s’ajouter à ceux existants (bulletins municipaux). La CU fera, quand cela sera nécessaire, des communiqués. Nous pouvons demander (mais non imposer) aux communes d’informer leurs habitants de leurs droits sur les aspects que vous venez d’évoquer. Je suis pour des solutions techniques (télérelevé) et des campagnes d’éducation pour que chacun surveille sa consommation d’eau et fasse des économies en réduisant les gaspillages.

Observatoire de l’eau.

- La délégation demande s’il serait possible d’envisager la constitution (comme à Paris ou aux Mureaux) d’un Observatoire de l’Eau auquel seraient conviées les Associations comme la nôtre et l’UFC-Que choisir, par exemple.

- M. Santini : C’est une possibilité, mais pas à court terme. J’essaie déjà de mettre en place une commission de travail qui regroupe les conseillers municipaux (qui ne sont pas tous conseillers communautaires) en charge de ces dossiers dans leur commune. Mais je vous recevrai chaque fois que nécessaire.

Points divers.

- Suez et la décarbonatation (1).

Suez propose cette prestation à un prix actuellement très raisonnable mais cela ne concerne qu’un tiers des habitants. J’ai peur que si cela était étendu à toute la CU le prix demandé ne soit alors beaucoup plus élevé.

- Problème du plomb.

Il n’y a en principe plus de raccordements en plomb dans l’ex CAMY ni dans GPSO.

- Achat de l’eau.

Actuellement la ville de Paris, propriétaire des captages de Flins-sur-Seine, refuse de nous les céder. Il faudra reposer la question à la responsable de « Eau de Paris ».

____________________________________

Prochaine réunion du Bureau provisoire de l’AREP-VS : mardi 7 juin 2016 aux Mureaux.

  • Compte-rendu oral complet de la délégation auprès de M. Santini.
  • Compte-rendu de l’AG de la Coordination Eau île de France (28 mai 2016).
  • Préparation de l’AG constitutive de l’AREP-VS.
  • Organisation (Bureau, cotisation…)

___________________________________________

Information : A l’ occasion du premier anniversaire de la librairie associative La Nouvelle Réserve à Limay, le samedi 30 avril 2016, l’AREP-VS est invitée à tenir un stand pour faire connaître ses activités et ses objectifs.

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(1) La décarbonatation de l’eau consiste à enlever le calcaire en excédent dès l’étape de production d’eau potable

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 20:56

En date du 10 mars 2016, les Associations de la vallée de la Seine qui luttent pour le retour de la gestion de l’eau en régie publique (Eau-Val de Seine – Poissy, Les Mur’Eau, AREP-CAMY) ont décidé de fusionner pour s’adapter à la nouvelle configuration administrative de la Communauté Urbaine Grand Paris - Seine et Oise (GPSO).

Cette nouvelle Association s’appelle désormais AREP-VS (Association pour le Retour de l'Eau en Régie Publique - Val de Seine) et est adhérente à la Coordination Eau île de France, elle-même membre de Eau Bien Commun - France.

Une demande d'entrevue a été adressée à M. Jean-Luc Santini, Vice-président chargé de l'eau et de l'assainissement de la nouvelle Communauté Urbaine, afin d’examiner la cartographie précise des situations et des contrats des différentes communes du GPSO, tant en ce qui concerne la fourniture de l’eau potable que l’assainissement.

Après cette entrevue et pour en rendre compte, une Assemblée Générale des adhérents des trois Associations qui ont fusionné sera convoquée et ouverte aux élus et aux habitants des Communes du GPSO, afin de désigner un nouveau Bureau et décider des actions à venir.

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 11:53

L’AG annuelle de l’AREP-CAMY s’est réunie le mardi 16 février 2016 à Limay.

- Elle s’est félicitée des succès obtenus par l’adoption de la loi Brottes – validée par le Conseil Constitutionnel – interdisant les coupures d’eau ou les réductions de débit, premier pas vers la reconnaissance du fait que l’eau n’est pas une « marchandise » comme les autres, mais qu’elle est un besoin vital comme l’air que nous respirons.

A l’initiative de la Coordination Eau île de France et de France-Libertés, les multinationales (Veolia, Suez, la SAUR…) ont été condamnées par la justice à plusieurs reprises pour n’avoir pas respecté ces nouvelles dispositions légales.

- Elle a constaté que les immeubles collectifs qui ne disposent que d’un seul abonnement et d’un seul compteur sont toujours défavorisés par rapport aux abonnés individuels, puisqu’ils ne disposent du tarif réduit de la tranche 1 (49 premiers m3) que pour l’ensemble des habitants de l’immeuble, et non pour chacun d’eux.

L’AG a décidé de relancer la campagne pour obtenir que le tarif réduit s’applique à autant de fois qu’il y a d’unités d’habitation dans l’immeuble.

De même, l’AG rappelle que le relevé des compteurs incombe gratuitement, soit au fournisseur d’eau, soit au syndic de la copropriété et qu’il est scandaleux de le faire effectuer par un « intermédiaire» qui facture ses services à des prix exorbitants.

- Elle a pris acte de la disparition de la CAMY, absorbée par la nouvelle Communauté Urbaine du Grand Paris Seine et Oise (GPSO), à qui les secteurs de l’eau et de l’assainissement seront délégués au premier janvier 2017.

En conséquence, il a été proposé :

  • de fusionner en une seule les différentes Associations qui combattent pour les régies publiques de l’eau dans la Vallée de la Seine en constituant un Bureau commun.
  • de proposer comme nom : AREP - Val de Seine, en faisant apparaître clairement dans un logo la référence à « l’Eau ». (robinet ? goutte d’eau ?... ?)
  • de continuer d’apporter notre soutien à la Régie publique de Limay-Guitrancourt qui entend bien préserver son existence dans le cadre du nouvel ensemble ainsi que les dispositions dont bénéficient les habitants concernés.
  • de demander une entrevue dans les meilleurs délais à M. Jean-Luc SANTINI, Vice-président du GPSO chargé de l’eau et de l’assainissement, afin de connaître l’état précis de la situation au sein du périmètre de la Communauté Urbaine et faire valoir nos revendications.
  • de prévoir des réunions publiques de compte-rendu de cette délégation dans plusieurs communes du GPSO.

- Le rapport financier a été adopté : 540,42 € en caisse à la fin 2015. La cotisation 2016 reste fixée à 5 € à verser à l’AREP-CAMY (l’intitulé bancaire n’a pas encore été modifié), AGORA, 254 Bd du Maréchal Juin. 78200 Mantes la jolie.

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 21:42

ASSEMBLEE GENERALE LE MARDI 16 FEVRIER 2016 A 20 H.

Salle de réunion de la librairie La Nouvelle Réserve à LIMAY

(5, rue du Maréchal Foch – Parking à l’angle de la rue Nationale).

Rapport moral.

- L’année 2015 a été marquée par l’adoption définitive de la loi Brottes, confirmée par le Conseil Constitutionnel, qui interdit les coupures d’eau et les réductions de débit, quel que soit le motif du retard de paiement. Ceci est le résultat de la bataille acharnée menée par la Coordination Eau île de France et la Fondation France Libertés pour faire reconnaître le droit à l’eau comme un bien humain fondamental. Dans ce cadre, l’AREP-CAMY a été amenée à intervenir pour faire rétablir l’eau qui avait été coupée indûment chez une personne de Perdreauville en mars 2015 et à demander au Président de la CAMY d’intervenir auprès des délégataires privés pour faire respecter ces nouvelles dispositions.

- L’AREP-CAMY a rencontré l’AVL3C (Association Vexinoise de Lutte Contre les Carrières Cimentières) qui combat contre l’extension des carrières de Guitrancourt qui aurait comme conséquence – notamment – de perturber l’approvisionnement en eau des communes avoisinantes, et a fait connaître son soutien au combat que mène l’AVL3C.

- L’AREP-CAMY a participé à la diffusion de la déclaration de la Coordination Eau Bien Commun France au moment de la COP 21, début décembre au Bourget. (Voir notre blog http://mantes.eaupublique.over-blog.com/ ou le site http://mantes.eau.publique.free.fr/ ).

- L’autre grande « nouveauté » de 2015 est l’adoption de la loi NOTRe qui fait disparaître la CAMY, absorbée par la nouvelle Communauté Urbaine de 405 000 habitants (Grand Paris Seine et Oise – GPSO), de Conflans Sainte Honorine à Rolleboise et qui devrait recevoir la compétence Eau et Assainissement au 1 er janvier 2017. L’AREP-CAMY a pris l’initiative d’inviter les autres Associations constituées (Les Mur’eau, Eau Val de Seine – Poissy, ARRPE-Courgent) ainsi que la Régie de Limay à une rencontre qui a eu lieu le 4 avril 2015 : « Nos Associations, ainsi que la Municipalité de Limay, réaffirment leur volonté de défendre et de préserver les régies existantes et de combattre pour que la distribution de l’eau potable et l’assainissement soient assurés et unifiés par un service public en régie commun au nouvel ensemble ».

A l’AG du 16 février, il sera proposé de fusionner les différentes Associations de la Vallée de la Seine au sein d’une nouvelle structure, membre de la Coordination Eau Bien Commun France, afin de mener ensemble ce combat au sein du GPSO.

- Le rapport financier sera présenté par le Trésorier.

Le Président de l’AREP-CAMY, Maurice MARTIN.

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